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Tuesday, August 28, 2007

Du linge blanc sur des années de guerre...

Un espace quadrillé, hachuré. Une grille certes, mais derrière la grille on devine un paysage imaginaire, une liberté en devenir, la promesse d’un avenir calme et serein. De la lumière, des vibrations, un pan de ciel, presque rien, et c’est tout. Une grille ? Une fenêtre plutôt. Une fenêtre qui s’ouvrira peut-être un jour.

Une peinture géométrique mais pas prévisible, une architecture stricte qui donne un cadre mais pour mieux s’évader. Une peinture silencieuse, contemplative, qui n’a pas de sujet, pas d’objet, pas de forme. Pour n’en retenir que la légèreté et la lumière.

Ces quelques mots extraits de la chanson « Presque rien » de Francis Cabrel (album Hors-saison, 1999) pourraient définir la peinture de Dominique Hieaux :

« c’est rien que du ciel ordinaire
« du bleu comme on en voit partout
« c’est presque rien, c’est tellement peu
« c’est comme du verre, à peine mieux,
« c’est comme un rêve, comme un jeu,
« des pensées prises dans des perles d’eau claire
« et de la lumière surtout
« rien que des musiques légères
« du linge blanc sur des années de guerre

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